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Une étude menée par IFS a abordé la maturité du processus de la transformation numérique dans 16 pays au niveau d’entreprises de pétrole et de gaz, d’aviation commerciale, de construction, de production et de services. Selon l’étude, le secteur de pétrole et gaz mondial traîne derrière les autres secteurs en termes de maturité numérique et souffre de plusieurs failles

Plusieurs d’entre elles considèrent que les technologies perturbatrices telles que les mégadonnées/anayltiques et l’IoT, accélèrent la transformation numérique et le succès de leurs activités.

L’étude a montré que 19% des entreprises de pétrole et de gaz se considèrent sur le bon chemin de la transformation numérique, derrière les compagnies d’aviation (44%), de construction (39%), de production (29%) et sociétés de services (23%). En outre, 33% des entreprises de pétrole et de gaz ont indiqué qu’elles  sont encore à des stades préliminaires ou en sont à celui  d’exploration de leurs programmes de transformation numérique.

En ce qui concerne la pertinence de l’investissement dans la transformation numérique, l’étude a montré que les entreprises de pétrole et de gaz n’étaient pas très optimistes. En effet, 11% ont affirmé que leur niveau d’investissement est inadéquat. Il convient de noter que les technologies les plus priorisées dans le cadre de l’investissement dans la transformation numérique sont les mégadonnées/l’analytiques, l’Internet des objets et le Progiciel de gestion intégrée ou PGI.

« Il faut  investir dans les technologies transformatrices dans le secteur du pétrole et gaz afin de promouvoir le rendement et accélérer la croissance quand l’industrie reprend sa vigueur », a indiqué Colin Beaney, directeur mondial pour l’énergie et les commodités chez IFS.

Un manque de compétences

A la lumière de la transformation numérique, le personnel doit préalablement posséder des compétences technologiques. Toutefois, près de 32% des entreprises de pétrole et de gaz considèrent qu’elles ne sont pas bien préparées pour faire face à ce manque de compétences, alors que 50% d’entre elles « veulent adopter les technologies intelligentes mais manquent de compétences et ressources ».

D’autre part, elles n’ont pas encore commencé à exploiter le pouvoir des données dont l’utilisation est souvent limitée à un groupe d’ingénieurs et non pas à toute l’entreprise. Alors que 81% ont accès aux données convenables pour prendre de bonnes décisions et planifier l’avenir, l’industrie en est encore derrière ses homologues au niveau de l’utilisation des données pour l’innovation et la promotion de l’avantage compétitif.

En général, 16% des entreprises de pétrole et de gaz comptant plus de 10 000 employés ont indiqué qu’elles sont en train d’exploiter les opportunités offertes par les données, contre 25% dans les secteurs de production et de l’aviation commerciale. Ce pourcentage diminue respectivement jusqu’à 2% et 3% dans les petites et moyennes entreprises.

Toutefois, d’après ces dernières, les mégadonnées et les analytiques sont considérés comme la technologie la plus perturbatrice ; 44% d’entre elles pensent que la visualisation des données aura un impact positif sur le rendement opérationnel ainsi que le risque et la sécurité.