La société de télécommunications kényane Safaricom a annoncé son intention de créer une usine de montage de smartphones au Kenya. L'usine devrait assembler entre 1,2 million et 1,4 million de smartphones par an. Ces appareils seront vendus entre 6 500 et 7 000 shillings kényans (environ 50 USD).
Pour parvenir à ces prix, l'entreprise a dû lutter contre les nouvelles taxes sur les téléphones mobiles proposées dans le projet de Loi de finances 2023 devant la Commission des finances et de la planification de l'Assemblée nationale. Safaricom estime qu'il serait impossible de maintenir ces tarifs si les taxes étaient adoptées, car elles feraient grimper le coût des smartphones assemblés localement jusqu'à 11 500 shillings (84 USD).
Ce projet s'inscrit dans l'objectif du gouvernement kényan de fournir des smartphones abordables et produits localement à la population.
Avec cette nouvelle usine, Safaricom souhaite répondre à la demande croissante de smartphones abordables au Kenya. Selon les statistiques de l'Autorité des communications, le pays compte 29,7 millions de smartphones actifs, représentant 46,9% des 63,3 millions de téléphones mobiles connectés au réseau. Le taux de pénétration des smartphones est de 60,2%, tandis que celui des feature phones est de 68,1%. Cependant, ces chiffres sont moins significatifs car certains utilisateurs possèdent plusieurs téléphones.
L'entreprise prévoit également d'exporter ses smartphones vers d'autres pays du continent.
